"General Electric vient d’annoncer
la suppression de 12 000 postes dans sa division GE Power dans le monde soit
près d’1 salarié sur 5.
La France semble épargnée par ces
mesures, mais il ne faut pas oublier la suppression de 345 emplois chez GE
Hydro de Grenoble ainsi que des centaines de contrats de prestation.
C’est sans doute l’engagement de
General Electric de créer 1000 emplois nets en France d’ici fin 2018 qui
épargne pour le moment les unités françaises.
Après 2018, cette protection
n’opèrera plus.
Du fait de la structure
mondialisée, les réductions d’emplois dans de nombreux pays européens
(Allemagne, Suisse, Royaume-Uni etc.. ) vont générer une désorganisation qui
aura un impact négatif sur nos activités en France et dans le reste du monde.
GE invoque de façon contestable
la faiblesse des marchés de l’énergie pour justifier son plan. Ces marchés sont
connus pour être cycliques et redémarrent dans de nombreux secteurs (Hydro,
Nucléaire notamment).
Pour la CFE-CGC, GE montre ainsi
son absence de stratégie industrielle pour privilégier sa vision financière à
court terme.
John Flannery le CEO de GE a
déclaré « Alstom s’est révélé très décevant ». Les salariés lui répondent que
GE n’est pas à la hauteur !"
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