mardi 9 avril 2019

Le sénateur Perrin questionne la secrétaire d'Etat de l'économie et des finances

Le jeudi 4 avril, le Sénateur du territoire de Belfort, Cédric Perrin, questionne le ministre de l'économie et des finances sur la situation du site de General Electric à Belfort. 

Voici le lien vers l'article sur le site du Sénat LR :
Cédric Perrin : Les salariés de Général Electric méritent mieux que des arrangements politiques

Mme Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'économie, a répondu en séance. Ce que vous assénez, Madame, n'est pas la vérité. Venez nous rencontrer avant d'aller voir Mr Culp. En voici, les raisons :


Secrétaire d'état :« Entre 2015 et 2018, l’investissement s’est élevé à près d’un milliard d’euros en France et l’entreprise a recruté 3 000 personnes »

CFE-CGC : Attention à ne pas confondre achats et investissements !

General Electric n’a jamais investi 1 milliard d’euros en développement R&D et en machine de production comme cela est stipulé dans votre communication. General Electric a fait des achats à hauteur de 1 Md€. Effectivement, lorsque nous construisons des centrales, cela coûte plusieurs centaines de millions d’euros. C’est de la dépense en achat de matériel mais pas en investissement !

Secrétaire d'état : « GE comptait seulement 25 emplois de plus par rapport au moment de l’acquisition, après avoir atteint un point haut de 425 emplois en 2017 »

CFE-CGC : Vous vous targuez que GE a créé +25 emplois en 3 ans. Regardez ce qu’il passe en 3 mois :
  • RCC chez Power Conversion : 136 emplois en moins
  • RCC + plan senior chez Steam (entité Alstom Power System) : 264 emplois en moins
  • RCC  chez Grid : 90 emplois en mois
  • RCC chez Wind Offshore : 80 emplois
Les +25 emplois en 3 ans par rapport à -570 emplois en 3 mois !!!

CFE-CGC : On ne compte d’ailleurs pas les sous-traitants non renouvelés entre 2015 et 2018. Rien que pour Gaz à Belfort, c’était un plateau au forfait (hors locaux GE) de 150 techniciens et ingénieurs chez Assystem. Aujourd’hui, c’est zéro. Le plateau n’existe plus. Ce n’est qu’un seul exemple parmi d'autres.
  
Secrétaire d'état : « L’entreprise n’a pas réussi à créer 1 000 emplois, comme elle entendait le faire. L’explication en est simple : la transition énergétique a un impact majeur, puisque GE dépend à 50 % des énergies fossiles. Elle est actuellement en train de revoir son modèle économique dans le monde entier. »

CFE-CGC : Encore faux, GE se targue que l’introduction massive du renouvelable passe par un marché du gaz fort. Le gaz sera la première énergie productrice d’électricité en 2040. Le marché du gaz est en bas de cycle et repartira d'ici à 3 ans d'après GE et les experts. Regardez le livret ci-dessous.


Secrétaire d'état : « nous saluons positivement le renforcement de GE Renouvelable, qui représente 40 000 employés dans le monde et un chiffre d’affaires de 16 milliards de dollars »

CFE-CGC : GE veut aller dans les énergies renouvelables, pourquoi se désengagent-ils des éoliennes off-shore à hauteur de 80 emplois ???

Secrétaire d'état : « GE, mais dans un avenir qui ne sera pas fondé sur les énergies fossiles »

CFE-CGC : La transition énergétique est souhaitable et nécessaire d’où les projets évoqués par l'intersyndicale sur l’hydrogène. Néanmoins, GE table sur le gaz alors profitons-en tant que cela peut être. C’est-à-dire au moins jusqu’en 2040 : 20 ans !






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